Styleshoots: créateur de désir express

Advert'house- 1 min -

L’époque ne fait rien à l’affaire. Les consommateurs continuent à aimer aller dans les magasins et, pour bon nombre d’entre eux, l’expérience du produit reste déterminante. Cependant, la consommation demeure une affaire de désir et, très souvent, c’est en ligne que naît l’intérêt. C‘est pourquoi les marques seraient bien naïves d’espérer tirer leur épingle du jeu sans donner dans l’opti-channel et cette nouvelle manière de consommer qui se vit à 360°. En effet, tout ce qui se passe en ligne ne reste pas en ligne mais, au contraire, influence le comportement du consommateur sur le point de vente et vice versa.


Afin que cette chaîne de désir fonctionne en flux tendu, le Styleshoots fait toute la différence, qui permet de produire des packshots de grande qualité quatre fois plus rapidement que par le passé. Y compris pour les enseignes de mode: un rendu « porté » toujours impeccable et des détourages réalisés en un temps record. Julia Stocks et Florence Luycx, Managing Partners & Mind Shakers chez advert’HYPE, l’une des seules agences belges à posséder un Styleshoots, commentent : « Face au défi de l’opti-channel, chacun doit mesurer la pertinence de s’engager. Le Styleshoots représente un investissement considérable mais, chez advert’HYPE, nous avons toujours eu pour principe de répondre aux besoins du client, à tous les besoins du client, même ceux qu’il n’a pas encore formulés. »

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L’amour du métier

Interview Jorg Snoeck - 6 min -

Les marques raccourcissent toujours plus le lien entre producteur et consommateur final au travers de boutiques propres et d’un site web, provoquant la disparition des canaux traditionnels. Cela signifie-t-il que nous assisterons bientôt à une réduction drastique du nombre de magasins multimarques ?

Dans une première phase, nous avons vu l’apparition de nombreux flagship stores et magasins intégrés de marques, qui ont valeur de showrooms. Nike, par exemple, n’accepte plus qu’un nombre restreint de partenaires retail : ceux qui correspondent bien à son image. Cette tendance ne va pas s’arrêter mais, dans une deuxième phase, nous constatons l’émergence de concepts multimarques forts, qui créent leur propre histoire, dans laquelle ils tiennent le premier rôle. Ils proposent un assortiment adapté à leur client et à leur niche, devenant eux-mêmes une marque.

Les corners et vitrines exclusifs, dédiés à une seule marque, offriront-ils une solution pour les magasins multimarques ?

Afin de transmettre le mieux possible l’univers et l’histoire de leur marque au consommateur, et bénéficier d’un contact le plus direct possible avec le client, les marques optent en effet de plus en plus pour des shop-in-shop et des corners dédiés, avec un concept propre et le soutien d’un partenaire retail. Tout ceci, combiné à des outils tels que des écrans interactifs, de la communication par écran, du matériel POS (Point of Sale), du mobilier de vente propre, etc.

Vous faites référence à l’évolution du commerce de détail vers le Retail 4.0. Pensez-vous que les changements incessants puissent se stabiliser à un moment donné, voire que l’on se tourne à nouveau vers le passé ?

La rapidité du changement ne va faire que croître. Cela est propre au progrès technologique, qui accélère aussi de façon exponentielle. Mais ces évolutions et innovations cachent justement des valeurs d’antan. Les valeurs qui sous-tendent le retail 4.0 sont les «vieilles» valeurs-clé du commerce : une approche personnalisée, le service et une interaction humaine.

Est-ce que cette tendance favorisera la multiplication de centres commerciaux et donc aussi la configuration et l’usage commercial des rues dans nos villes ?

Nous assistons clairement à une urbanisation : dans 3 ans, 85% de la population mondiale vivra en ville. Cela signifie une prolifération de noyaux commerciaux urbains, ainsi qu’une restriction des espaces commerciaux dans les zones moins peuplées. Il sera donc question d’une densification plutôt que d’une multiplication.

Qui ou quoi remplacera l’expertise et le conseil (plus ou moins) critique et avisé du détaillant multimarques ?

La valeur de cette expertise est appréciée par le client qui devient, lui aussi, de plus en plus critique. Dans le flot quasiment infini de l’offre (en ligne ou pas), une personne de confiance, qui connaît son client et sélectionne une offre adaptée à son groupe cible, constitue une importante valeur ajoutée. Une personne accordera d’abord sa confiance à une autre personne, et ensuite à un magasin, révèle une étude. Le magasin prend donc le pas sur les médias et les autorités. Les gens aiment bien suivre les influenceurs auxquels ils s’identifient. Le commerçant de détail peut tenir ce rôle.

La transparence, la confiance et la durabilité sont devenues des arguments de vente importants. Le producteur, le détaillant ou les grandes surfaces pourront-ils en profiter autant que le consommateur final ?

Oui, car l’accent est déplacé de la pression constante sur les prix vers une meilleure consommation, plus durable. Cela permet de développer des produits et services à plus grande marge et à plus forte valeur ajoutée, autant pour le fournisseur que pour le consommateur.

Est-ce que le «Me-tail», cette cabine d’essayage virtuelle, n’entravera pas le plaisir intense d’un bon shopping, d’une séance de lèche-vitrines ou d’autres moyens de faire connaître des produits ?

Le Me-tail bien appliqué renforcera justement ce plaisir et cette découverte : dans l’environnement physique de shopping, par exemple, en entrant dans votre magasin préféré, grâce à l’app de la boutique qui relie votre carte de fidélité à votre smartphone, vous pourrez être «reconnu», ce qui permettra au vendeur de vous proposer immédiatement les nouvelles pièces dans votre taille et selon vos préférences. Cela signifierait également, par exemple, que vous pourriez réserver une cabine d’essayage pour vous et vos partenaires de virée shopping, où vous attendrait une sélection de tenues préparées par un styliste personnel. La découverte se fait donc de façon plus personnalisée et balisée pour le consommateur, ce qui augmente son plaisir et diminue sa frustration. Il reste extrêmement important de faire un usage intelligent de ces données : la personnalisation ne doit pas signifier que l’on ne vous présente plus que des pantalons rouges parce que vous en avez acheté un de cette couleur. On saura par contre que vous appréciez les couleurs et les choix un peu plus audacieux.

On rencontre de plus en plus de vente axée sur l’expérience (experiential sale) dans le haut de gamme. Pensez-vous que cela sera aussi le cas dans le moyen et le bas de gamme ?

Même une chaîne telle que Primark investit dans l’expérience, car elle est consciente qu’il s’agit là, de nos jours, d’une exigence de base. Le prix et l’offre ne suffisent plus à eux seuls, certainement pas dans la distribution physique, car il y aura toujours, quelque part en ligne, quelqu’un pour proposer plus de choix et/ou un prix plus bas.

Devrons-nous passer par une phase de « moins acheter » avant d’atteindre la rentabilité d’une phase de « mieux acheter » ?

La décroissance était un mot à la mode il y a quelques années. Aujourd’hui, elle se cristallise en une demande très claire de durabilité. Les jeunes manifestants pour le climat et les gilets jaunes ne sont pas descendus dans les rues par hasard : ils sont symptomatiques d’un nouveau mode de consommation et d’un nouveau consommateur. Pas moins de 81% des «millenials» attendent des entreprises un engagement sociétal et durable et, selon le bureau d’étude Nielsen, deux tiers des consommateurs se disent prêts à payer plus cher pour des produits garantis durables.

Qu’est-ce qui peut aujourd’hui stimuler et rentabiliser le plaisir professionnel d’un commerçant de détail ou vendeur de supermarché ?

La demande très claire de contact humain et de service offre une réponse autant à la concurrence en ligne qu’à la forte pression sur les prix. Outre une stimulation de la rentabilité, c’est une opportunité pour le commerçant de s’épanouir, de jouer un rôle de personne de confiance et d’entreprendre avec l’amour du métier.

Zoom dans notre studio photo

Team- 1 min -

L’advert’HOUSE vaut par la variété des profils autant que par les qualités humaines des personnes qui la composent. Nous vous invitons à faire connaissance avec quelques-unes d’entre elles.

  • Christiaan

    Calme et réfléchi. La lumière du jour, c’est son créneau. Soleil, lumière rasante, Christiaan fait ressortir le meilleur d’une journée ensoleillée.

  • Ikram

    Sourire et doigté, toujours de bonne humeur. Du col de chemise à la poche d’un pantalon, les faux-pli ne lui disent par merci. Ikram est le maillon fort de la chaîne indispensable qui vise à la maximisation du produit.

  • Pierre

    Monsieur 1000%. L’œil rigoureux, son objectif, c’est la précision avant tout ! De l’objet au sujet, rien n’échappe à son œil aiguisé.

  • Jonas

    Toujours sur le qui-vive et prêt à rendre service. Agile comme un chat, Jonas passe d’un décor à l’autre, d’un pinceau à l’autre, d’une échelle à l’autre, peaufinant sans cesse son talent d’équilibriste.